Le père existe pour le bonheur d’aimer
De donner et de recevoir les devenirs
Des lumières des âmes, images dentelées,
La tendresse des jardins à agrandir,
La pharmacie de l’esprit, les méditations,
Comme les simples cultivés au potager.
La prière des étudiants, leurs réflexions,
Stanislas Kostka[1] soucieux de pureté.
Les lys, innocents de ceux qui préféraient l’or
La gloire et les honneurs, ils sont morts.
Ils parfumaient, en leur temps, les jardins de Dieu.
La résurrection offrira leurs corps glorieux
Arche de la maison de Dieu où s’abriter,
Les monastères préfiguration du ciel
Plan du jardin de Dieu
[1] Stanislas Kotska (1550-1568), saint, novice jésuite, poursuivi par ses parents qui ne désiraient pas entrer dans les ordres en ces périodes de persécution : « Votre comportement insensé a déshonoré l’illustre famille des Kostka. Vous avez osé traverser l’Allemagne et l’Italie déguisé en mendiant. Si vous persistez dans cette folie, ne tentez pas de revenir en Pologne. Je vous trouverai où que vous vous cachiez et, au lieu du collier d’or que je vous préparais vous aurez des chaines de fer et croupirez dans un cachot où vous ne verrez pas la lumière du jour » in Ignacio Echaniz, Passion and glory, vol. 1, GSP, Anand (Inde), 2000, p. 209. Ses reliques reposent à Saint André du Quirinal à Rome.