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  • : Monique Oblin-Goalou
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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 13:16

Pour l’exposition du 20 avril au 27 novembre 2011 à Bruxelles, la tombe de Toutankhamon s’est dépliée devant nous comme un bouton de rose. Mais la vie du pharaon n’a jamais fleuri. Elle resta un bouton de rose pour témoigner du passé. L’exposition Toutankhamon à Bruxelles décrit la momie comme portant la marque d’une fracture ouverte du fémur au niveau du genou. L’analyse de la momie permet d’avancer l’hypothèse que Toutankhamon était sportif et en forme ! En voyant les véhicules légers qui font le mobilier de sa tombe, il est difficile de ne pas croire que le jeune homme de dix-neuf ans n’avait pas eu le plaisir de les conduire avec ses meilleurs chevaux. L’hypothèse d’une blessure liée à l’usage de ces engins n’est pas à écarter. Cette hypothèse sur sa mort rend Toutankhamon proche de nos préoccupations contemporaines. A toutes les époques, la conduite de véhicules fut associée à la sagesse au vu des risques encourus ; il a existé des liens entre l’éducation et l’usage d’un véhicule. Statistiquement, les insuffisances techniques, ou humaines montrent qu’il est impossible de réduire à zéro les accidents. Mais l’amélioration du réseau routier, la sensibilisation des conducteurs à leurs responsabilités montrent que les pourcentages de morts et blessés peuvent diminuer considérablement.

L’aurige est un thème de tous les temps. Conduite et sagesse sont associées. L’aurige est un archétype de la conduite de la personne et de la liberté de l’âme. Il y a, par conséquent, une relation entre conduite et philosophie. Les mots, les accidents, l’éducation, la difficulté des sentiments et la liberté… sont les mêmes pour conduire et pour parler de philosophie, car nos comportements au volant engagent la vie des autres. La machine a inspiré des lignes d’ombres aux démons de nos parents heureux de leurs nouvelles inventions. Leurs discours, comme ceux de Marinetti ou de Françoise Sagan, ne sont plus possibles car nous sommes aujourd’hui très nombreux sur les routes. De la philosophie morale de Platon vient l’image mentale de l’aurige et la richesse de son heuristique en fait une matrice. Elle incite à regarder de façon critique les philosophies qui ont accompagné les nouveautés techniques du XXème siècle, au service d’une pensée sans conscience et sans souci du respect des codes qui régissent la vie. Le livre Études à la mémoire de Christian Lapoyade-Deschamps[1]montre la fonction normalisante des lois et suggère des orientations sans solidarité à une époque où les institutions européennes tentent de se mettre en place. D’un côté la loi normalise les comportements comme L’IVG qui devait résoudre les cas de grossesses chez les mineurs mais qui en fait s’est avéré très utilisé pour prévenir les naissances des trisomiques et des enfants atteints de handicapes dits lourds. La substance du corps social ne réside-t-elle pas justement dans la solidarité, dans nos fragilités et blessures qui constituent autant d’ouvertures qui rendent nécessaires les relations.

 

Les images de l’homme dirigeant un ou plusieurs chevaux sont fréquentes et peuvent être très anciennes. Une des merveilles du monde est l’Aurige de Delphes en Grèce. Le mot aurige en Grèce signifie « celui qui détient les rênes ». La statue faisait partie d’un ensemble de quatre chevaux tirant un char. Cette œuvre date de 477 avant J. C. et fut un ex-voto de bronze érigé en commémoration du quadrige victorieux lors des jeux pythiques de 478 et 473 avant J. C. Le style de l’œuvre est sévère et d’une période artistique qui sort de l’archaïque et introduit les œuvres classiques. La simplicité augmente la légèreté et l’économie des lignes et témoigne du savoir-faire de l’artiste. Il s’agit bien ici de savoir et de sagesse qui veut donner aux formes ni trop, ni trop peu. Et cette sagesse fait signe à la conduite où nous avons besoin du savoir éclairé par la sagesse. La rapidité et la légèreté avec laquelle nous nous déplaçons d’un lieu à un autre sera objet d’enthousiasme et d’offrandes aux dieux et encore aujourd’hui les grands pilotes automobiles sont admirés. Ce que nous admirons chez eux est la vitesse, mais aussi leur savoir « sophia » pour pratiquer la vitesse en connaissance de cause, leur capacité à tester les machines et participer à leur mise au point au-delà de ce que cela représente pour leur vie. Par cette admiration nous reconnaissons les améliorations qu’ils apportent aux voitures par leurs connaissances et leurs expériences. Comme membres des équipes qui entourent la course automobile, ils permettent la mise au point d’innovations pour des voitures de série plus sûres et plus protectrices.

 

Sur le bas relief de l’étendard d’Ur[2],au troisième millénaire, revivent des chars à roues pleines tirés par des équidés dans les couleurs chatoyantes que la mosaïque a su garder. Les restes de premiers véhicules à roues se trouvent en Égypte. Tout le monde est d’accord pour dire que l’invention de la roue marque le début du véhicule. Elle permet de transporter plus lourd, plus rapidement qu’à pied ou à cheval et, avec le temps, plus rapidement le camion, ou le train par exemple. Les accidents de cheval, les accidents de voiture, d’avions, de trains furent de tout temps la cause de graves dommages personnels et de pertes de vie. Grace Kelly et Lady Diana sont deux exemples fameux. Dans nos familles, nous comptons tous des victimes de la route. Dans le trafic de tous les jours, les conditions sont différentes des courses. Le film français, Les choses de la vie[3]est d’une émouvante actualité. A bord de son automobile, le personnage principal, l’avocat Pierre Delhomeau, se rend à Rennes où il va défendre un cas. Sur le trajet, il perd la vie dans un accident de voiture. Le film raconte ses dernières pensées avant de mourir. Il laisse dramatiquement ceux qu’il aimait, une lettre de rupture destinée à sa fiancée dans la poche. Partent avec lui les souvenirs de sa joie de vivre.

 

Dans le contexte du réseau routier, la sagesse relève de notre responsabilité. Elle n’est pas celle du circuit automobile. Mais elle demande un certain niveau de connaissances en physique pour comprendre les forces qui régissent la conduite d’un véhicule. En circulant à une vitesse élevée, le contrôle du véhicule devient plus difficile. En effet, dans les courbes, la force entre les pneus et le revêtement de la route augmente avec le carré de la vitesse et avec l’amplitude du virage. Cela joint à l’inertie de la voiture, les risques de dérapage et de sortie de route sont importantes. Pour pouvoir suivre les conseils des assureurs, il est nécessaire de connaître des notions simples comme la force résistance, la quantité de mouvement, la vitesse, la masse. Ces connaissances de base sont utiles à tous et toutes et nous ne pouvons les refuser à nos enfants. La conduite traduit la force d’âme dans le comportement. Les charretiers avaient la réputation de jurer dans les manœuvres d’où l’expression célèbre : « Jurer comme un charretier ». Jurer dénote un manque de force d’âme, mais cela peut-être travaillé dans la créativité et l’audace, en surmontant les difficultés et les évitant, en encourageant la constance dans l’effort.

 

Platon a choisi l’image de l’aurige pour la rhétorique. Comme dans tous les arts bien parler vient de l’âme. Comme dans tout art, pour bien parler il est nécessaire d’aimer. Par conséquent, Platon parle d’amant à propos de l’orateur et d’aimé à propos de l’auditeur avec qui partager le savoir. L’aimé doit posséder aussi les deux ailes de la sagesse et la raison. L’âme de l’amant et de l’aimé se divise en trois parties dans l’image mentale de Platon, le cocher et une paire de chevaux.

« Or, voici maintenant de quelle façon tombe aux mains de ce dernier celui qui a été pris. Conformons-nous à la division faite au début de cette histoire, de chaque âme en trois parties, dont deux en forme de cheval et la troisième en forme de cocher. […] Des deux chevaux, donc, l’un disons-nous, est bon, mais l’autre ne l’est pas »[4].

Le char ailé de Platon avance avec le cheval désagréable et émotif, dispersé, autant qu’avec la réserve et la crainte de l’étalon. L’étalon est la mesure et la référence de la sagesse ailée ainsi que des perfections dans l’unité avec le cocher. L’étalon est le standard, référence pour mesurer, juger et ajuster. « Il faut en effet, chez l’homme, que l’acte d’intelligence ait lieu selon ce qui s’appelle Idée, en allant d’une pluralité de sensations à une unité où les rassemble la réflexion »[5]. Le spirituel vers lequel tendent les deux chevaux l’un par l’intelligence et l’autre les émotions est « l’Emplumé »[6]. L’Amour permet à l’âme de porter « l’Emplumé », présent en elle. Entre l’enthousiasme et la raison, le désir et la vertu, savoir utiliser toute sa personnalité, permettent d’avancer dans la sagesse. Pour éviter un discours trop séminant, sans matière, sont nécessaires les plis du sensible, de l’affection, des préoccupations heuristiques ; l’attelage a besoin d’être bien équilibré entre la mesure et le désir. L’objet est porté par la légèreté du divertissement, arc de l’attention, de l’humour, arc de la simplicité, l’heuristique arc de la relation, des figures de styles...

 

Le désir n’est pas négligeable. Et Jean-Paul Sartre le raconte dans Les mots.

« Je le détestais parce qu’il oubliait de me choyer […] J’avais deux raisons de respecter mon instituteur : il me voulait du bien, il avait l’haleine forte. […] il ne me déplaisait pas d’avoir un léger dégoût à surmonter : c’était la preuve que la vertu n’était pas facile. […] je confondais le dégoût avec l’esprit de sérieux. J’étais snob. […] « Le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m’enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvais ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud papillon. Mais, quand il s’inclinait sur mon cahier, je détournais la tête en retenant mon souffle »[7].

L’œuvre de Jean-Paul Sartre Les mots décrit ses souvenirs d’enfances, les relations privilégiées qu’il avait avec ses maîtres. Il donne également une image intéressante de la vertu. Sans la nier, il dénonce le snobisme qui impose de mauvaises conditions aux vertueux impliqués dans l’étude et le travail avec sérieux. La vertu n’est pas facile mais il est préférable de ne pas lui associer de mauvaises conditions comme l’odeur pour le jeune J. P. Sartre. Disons que ces mauvaises conditions, parfois fortuites et difficilement évitables, ne sont pas à rechercher. Par exemple, produire en travaillant 14 heures par jour est préjudiciable et met les vertueux dans la difficulté. Dans le travail comme dans l’art, les deux chevaux de l’âme sensibilité et idéal contribuent à l’efficacité. La conduite de notre personnalité et nos relations avec les autres ne peuvent nier ni le corps, ni la chair de l’intelligence, leurs fragilités, ni l’esprit.

 

Dans le film Décomposition symphonique n°9 pour accident de voiture[8]de Felix-Etienne Tétrault, nous pouvons entendre le son d’une respiration ou peut-être le bruit de l’assistance respiratoire accompagnée d’une batterie d’intensité plus ou moins faible aux sons aigus qui rappellent le bruit régulier des machines, des rythmes qui accompagnent la vie. Quand le souffle cesse, alors tout s’arrête. Cette musique d’une mort par accident sonne à nos consciences. Tous les conducteurs savent qu’ils prennent des risques pour leurs vies, celles de ceux qui les accompagnent et celle des tiers présents dans le trafic en perpétuelle augmentation. Sadako Sasaki lance ses mille grues de papier qui accompagnent la légende de paix de l’origami. « J’ai écrit la paix sur tes ailes. Vole de par le monde pour que plus aucun enfant ne meure ainsi ». Ce sont les mots de Sadako Sasaki et la substance qui se joint à son nom. Quand la personne meurt sa rose se replie sur elle. Sa lumière reste, devient icône pour réunir dans l’unité d’une conscience commune. Les modes de l’être et la liberté ne sont pas liés aux accidents. Ce serait un pessimisme de s’opposer aux stoïciens en considérant que les accidents déterminent nos choix, notre conscience. Ce serait un pessimisme de croire que les chantages au travail, à l’amitié, à la calomnie, à la prison puissent altérer la personne. Gilles Deleuze, dans Logique du sens, décrit le mélange stoïcien sans destruction des corps mais avec des effets de désorganisation favorable à de nouveaux liens plus puissants et plus larges. Par la blessure, la relation ouvre sur les devenirs mais la nature des corps ne change pas. « Elle sait que les événements concernent d’autant plus les corps, les tranchent et les meurtrissent d’autant plus qu’ils en parcourent toute l’extension sans profondeur »[9]. Dans la relation se dévoile la substance.

« Que veulent dire les Stoïciens lorsqu’ils opposent à l’épaisseur des corps ces événements incorporels qui se joueraient seulement à la surface, comme une vapeur dans la prairie »[10].

Les mélanges en présences paradoxales permettent les émanations de surface. Dans la Logique du sens, le devenir s’inscrit dans la légèreté de l’ontique, dans la vie, dans les croûtes fragiles du quotidien, du travail, le plan de l’existence. Le drame est de mourir en écrivant une lettre de rupture comme le personnage de Paul Guimard, ou d’être méprisant, de favoriser la réduction des relations avec ses semblables. Quand Pierre Curie, inventeur avec son épouse Marie de la radiologie, si utile à la réduction des fractures, mourut sous un lourd véhicule, quand Archimède, inventeur du calcul infinitésimal, est mort gratuitement de la bêtise d’un soldat, la relation à chaque fois s’est interrompue. La lumière se retire. L’humanité se ferme un peu. L’être existe dans l’étant, la présence, la chair. Dans la mort, la pensée de la personne se joint à la mémoire et aux pensées de Dieu. Elle reste mouvante pour pouvoir inspirer la création amoureuse du visible et de l’invisible. Dans la résurrection, le ciel de la matière devient un éloge à Dieu qui manifeste ainsi son amour sur tous les ciels de ses enfants. L’image mentale des grues de Sadako Sasaki est dans le cœur des hommes de tous les peuples. Sa légende est comme un passereau, une relation entre des lieux éloignés par la géographie physique, du cœur, de l’esprit, de l’âme, presque rien comme de petits papiers pliés, ou comme les papiers du Tibet. L’accident ferme une rose. Quand une personne meurt par accident, tous portent la responsabilité de ce recul.

 

Comment échapper à l’envoutement de la vitesse ? Comment éviter les dérives violentes des pulsions de mort issues du rejet social qui se manifestent dans la conduite automobile. Une des meilleures descriptions est celle de Françoise Sagan. Il y a des personnes qui cherchent l’autodestruction dans l’alcool, la cigarette, la drogue ou la vitesse. L’isolement de la société, la difficulté des relations engendrent une pulsion de mort, le rejet de l’homme, de l’humanité, un pessimisme. La pulsion de mort a été décrite pour la première fois par Sigmund Freud dans Essai de psychanalyse[11]. Qu’est-ce qui pousse le buveur ? La pulsion de mort. S. Freud associe la « pulsion du moi » à une tendance vers la mort. Il va trop vite. La « pulsion du moi »[12]qui pousse Françoise Sagan à écrire est le désir plus ou moins conscient de faire lien, vinculum pour assurer la cohésion du corps social. « La pulsion de perfectionnement » existe dans le refoulement des pulsions sexuelles des pulsions du moi dans une spéculation. Partager les archétypes de la pensée entre en contradiction avec la cruauté présente dans les relations. La pulsion du moi est une pulsion de vie dans le corps social, mais la dureté du miroir, du regard des autres provoque un désir de fuite chez Sagan dans l’ivresse de la vitesse et dans l’usage des drogues. Pour beaucoup, le stress de la vie sociale se traduit par des excès de nourriture, ou l’inverse l’anorexie, l’excès de boisson ou de cigarettes... Avant d’entrer dans la doxa[13]collective, la pensée se heurte au gros animal : « En fait foncièrement conservatrice, elle (la foule) a une profonde horreur de toutes nouveautés et de tous les progrès […] dans un rassemblement d’individus en foule, toutes les inhibitions individuelles tombent… »[14]Cette lourdeur explique le rejet de la doxa par les grands penseurs comme Parménide ou encore Simone Weil, la philosophe. L’angoisse de Françoise Sagan lui fait écrire : « Qui n’a pas cru sa vie inutile sans celle de « l’autre » et qui, en même temps, n’a pas amarré son pied à un accélérateur à la fois trop sensible et trop poussif, […] qui n’a pas ressenti, tout en se livrant à ces tentatives toutes de survie, le silence prestigieux et fascinant d’une mort prochaine… »[15]. Ces propos sont sans conscience de l’autre car la conduite nous engage vis-à-vis de l’autre. Il nous faut respecter sa rose et celles de notre entourage. « L’important c’est la rose »[16]. Bien sûr, les angoisses de rapports sociaux et du rejet existent toujours mais il n’est aujourd’hui plus possible d’utiliser la vitesse pour les exprimer.



[1] Études à la mémoire de Christian Lapoyade-Deschamps, Presses universitaires de Bordeaux, Pessac, 2003.

[2]Étendard d’Ur, Bas relief en mosaïque des tombes royales d’Ur, IIIème millénaire avant J.C., Londres, British Museum.

[3]Claude Sautet, Les choses de la vie, 1970, film avec Romy Schneider et Michel Piccoli. Le livre est de Paul Guimard, Les choses de la vie, Ed. Folio, 1973.

[4]Platon, Phèdre, Paris : Gallimard, 1950, tome II, pp. 44,45.

[5] Platon, Phèdre, Paris : Gallimard, 1950, tome II, p. 39.

[6] Platon, Phèdre, Paris : Gallimard, 1950, tome II, p. 43.

[7] Jean-Paul Sartre, Les mots, Gallimard, 1964 pp. 66-68.

[8] Félix-Etienne Tétrault : Décomposition symphonique n°9 pour accident de voiture, 2010, Internet, Artflx.olympenetxork.com.

[9] Gilles Deleuze, Logique du sens, Éditions de minuit, 1969, p. 20.

[10] Gilles Deleuze, Logique du sens, Éditions de minuit, 1969, p. 14-15.

[11]S. Freud, Essais de psychanalyse, Payot, 1981, p. 82 : « […] tout être vivant meurt, fait retour à l’anorganique, pour des raisons internes, alors nous ne pouvons que dire : le but de toute vie est la mort et, en remontant en arrière, le non vivant est là avant le vivant » Au-delà du pessimisme de S. Freud sur l’origine non-vivante (il n’y a pas d’apparition spontanée de la vie), son intuition de la présence de tendance vers la mort dans toute vie est liée au fait que tout être vivant passe un jour par la mort.

[12]S. Freud, Essais de psychanalyse, Éditions Payot, 1981, p. 89.

[13] La doxa est dans la philosophie de Parménide une connaissance confuse qui sert de support aux relations et s’oppose à la vérité. La doxa sert des intérêts idéologiques. Elle est incontournable dans les relations qui structurent le groupe. Mais, sans une capacité à se renouveler dans la recherche de la vérité par la connaissance et l’expérience la doxa sert des individus et des lobbies qui nuisent aux sociétés.

[14]S. Freud, Essais de psychanalyse, Éditions Payot, 1981, p. 134.

[15]F. Sagan, Avec mon meilleur souvenir, Paris : Folio Gallimard, 1992, p. 61.

[16]Chanson L’important, c’est la rose, paroles Louis Amade, musique Gilbert Bécaud.

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