De la terre et de la nature à la lumière en hommage aux chemins de Simonne Roumeur et aux poètes des lumières des sagesses orientales.
· De la lumière à l’ombre :
de Nicolas Dieterlé,
La Pierre et l’oiseau
La poésie est cet oiseau
Qui se pose sur l’appui de la fenêtre
Et te regarde de son œil cerclé
De vert et de bleu
Rien ne résiste à sa perspicacité
Pas même toi
Qui te veux opaque cerclé de Dur.
· De l’ombre à la lumière :
de Monique Oblin-Goalou,
La poésie est cet oiseau
Pour lequel rien ne résiste à sa perspicacité
Pas même toi
Qui te veux opaque
Et cerclé de dur.
Il se pose sur l’appui de la fenêtre
Et te regarde de son œil cerclé
De vert et de bleu.
Ses irisations sont la porte
D’un autre ciel plus grand qui éclaire tout,
Alliance de la présence de l’enveloppe divine
Arche du tour de nos cœurs.
En retournant l’arc des couleurs,
Le vaisseau lumineux
T’emporte sur l’onde soyeuse
Des plumes légères
Du voile fin de la lumière partagée,
Comme le pain du ciel,
Sans limites.
Les aimants sont là
Imprécis à nos yeux dans la mandorle
De leur présence amoureuse.
Leur amour me frôlait,
Entre reproche et chemin de vie,
Sentinelles de Dieu
Aux abords des chemins des hommes.
Dans la fraction du temps de ma pensée,
J’ai vu l’oiseau et la fenêtre
Devenus symboles des amis de Dieu.