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  • : Monique Oblin-Goalou
  • : Mise en ligne de mes articles, sujets de réflexion et réalisations plastiques
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1 juillet 2018 7 01 /07 /juillet /2018 20:18

Nicolas de Staël peint

De nuit Les footballeurs[1],

Le match promet des liens

Sous de gros projecteurs.

 

Dans une débauche

Musclée au Parc des Princes

Il peint à la spatule

La matière en cumule,

 

Bandes et géométries,

Contrastes colorés,

Dont les couleurs varient

Vert, rouge et bigarrés 

 

La lumière violente,

La foule hurlante,

Le ballon objet du jeu,

Règles et légèreté,

 

Tous les regards croisés

Tournés vers la balle

D’esprits hypnotisés

Dans l’ombre de la foule.

 

Le divertissement

Bat son plein, tout oublier

Dans un rassemblement

Et se sentir tous liés

 

Transportés dans les vagues 

De l’émotion d’une âme

De foule et de fougue

Qui crie, délire en flamme.

 

Résonnent les klaxons,

Reprennent l’euphorie,

Prolongent au diapason

Le temps de frénésie.

 

Qui ne se souvient pas

D’avoir, devant sa télé,

Donné un coup de pied, 

Le ballon comme un appât ?

 

Car la petite balle

Avait, une soirée,

Créé la fraternité.

Les tableaux rappellent

 

Qu’à Nicolas de Staël

Revient cette intuition

D’avoir volé le son

De ces instants irréels.

 

Chacune des rencontres

De la foule et de nuit,

Sur les écrans, revit,

Bruyant, le cri du chœur.

 

[1]Nicolas de Staël, Les footballeurs(match France Suède, au Parc des Princes, 26 mars 1952, premier match de nuit avec éclairages), collection privée (toile d’environ sept mètres carrés). Nicolas de Staël réalise une série d’une vingtaine de tableaux sur ce match dont des huiles sur toile comme,  Les footballeurs, Musée des Beaux Arts de Dijon et Musée Granel d’Aix en Provence.

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8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 18:06

Le père existe pour le bonheur d’aimer

De donner et de recevoir les devenirs

Des lumières des âmes, images dentelées,

La tendresse des jardins à agrandir,

 

La pharmacie de l’esprit, les méditations,

Comme les simples cultivés au potager.

La prière des étudiants, leurs réflexions,

Stanislas Kostka[1] soucieux de pureté.

 

Les lys, innocents de ceux qui préféraient l’or

La gloire et les honneurs, ils sont morts.

Ils parfumaient, en leur temps, les jardins de Dieu.

La résurrection offrira leurs corps glorieux

 

Arche de la maison de Dieu où s’abriter,

Les monastères préfiguration du ciel

Plan du jardin de Dieu

 

 

 

[1] Stanislas Kotska (1550-1568), saint, novice jésuite, poursuivi par ses parents qui ne désiraient pas entrer dans les ordres en ces périodes de persécution : « Votre comportement insensé a déshonoré l’illustre famille des Kostka. Vous avez osé traverser l’Allemagne et l’Italie déguisé en mendiant. Si vous persistez dans cette folie, ne tentez pas de revenir en Pologne. Je vous trouverai où que vous vous cachiez et, au lieu du collier d’or que je vous préparais vous aurez des chaines de fer et croupirez dans un cachot où vous ne verrez pas la lumière du jour » in Ignacio Echaniz, Passion and glory, vol. 1, GSP, Anand (Inde), 2000, p. 209. Ses reliques reposent à Saint André du Quirinal à Rome. 

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 09:10

L’étoile, la Vierge, la croix, la main de Fatima[1]

L’étoile, la Vierge, la croix,

Khamsa, la main de Fatima,

Les huit branches de la vertu…

Le yin et le yang, le Svastika[2]

Les signes des pratiquants

Les morts violentes et sacrements

Accompagnent ceux qui s’éteignent

Les croyants ainsi portent un signe

Accidents de la route et coma

Soldats tués, blessés au combat…

Les risques d’une mort violente

Un bijou marque l’appartenance.

Athées, chrétiens ou protestants

Les bouddhistes ou les musulmans…

Sont accompagnés dans la mort.

Choisissent les rituels du corps,

Réanimer les blessés mourants

Pour recevoir les sacrements,

Le prêtre, l’imam, le pasteur…

La liberté selon son cœur

Les signes et la libre conscience

Entendre l’ultime silence

Mourir avec sérénité

Sage Antigone et dignité

[1] Fatima,

[2] Svastika : signe religieux du jaïnisme. Religion datant environ du IXème siècle avant notre ère, la méditation et le jeûne permettent d’atteindre l’éveil et de suivre le chemin de la purification qui permet de sortir des cycles de la réincarnation, se libérer.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 10:24

De la terre et de la nature à la lumière en hommage aux chemins de Simonne Roumeur et aux poètes des lumières des sagesses orientales.

 

·         De la lumière à l’ombre :

 

de Nicolas Dieterlé,

 

La Pierre et l’oiseau

 

La poésie est cet oiseau

Qui se pose sur l’appui de la fenêtre

Et te regarde de son œil cerclé

De vert et de bleu

Rien ne résiste à sa perspicacité

Pas même toi

Qui te veux opaque cerclé de Dur.

 

·         De l’ombre à la lumière :

 

de Monique Oblin-Goalou,

 

La poésie est cet oiseau

Pour lequel rien ne résiste à sa perspicacité

Pas même toi

Qui te veux opaque

Et cerclé de dur.

 

Il se pose sur l’appui de la fenêtre

Et te regarde de son œil cerclé

De vert et de bleu.

Ses irisations sont la porte

D’un autre ciel plus grand qui éclaire tout,

Alliance de la présence de l’enveloppe divine

Arche du tour de nos cœurs.

En retournant l’arc des couleurs,

Le vaisseau lumineux

T’emporte sur l’onde soyeuse

Des plumes légères

Du voile fin de la lumière partagée,

Comme le pain du ciel,

Sans limites.

Les aimants sont là

Imprécis à nos yeux dans la mandorle

De leur présence amoureuse.

Leur amour me frôlait,

Entre reproche et chemin de vie,

Sentinelles de Dieu

Aux abords des chemins des hommes.

 

Dans la fraction du temps de ma pensée,

J’ai vu l’oiseau et la fenêtre

Devenus symboles des amis de Dieu.

 

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 10:23

La peste bumonique,

    Casse pieds vers la sagesse,

 

 

Il a bu Monique jusqu’à la lie, s’est perdu dans son île.

Cette peste vêtue jaquette couleur lie de vin,

Car qui a bu boira les leurres qui sont des moulins

Sans brise du pauvre qui pensa, devenu rejeté débile ;

 

La vie des ordonnés, La vie des penseurs,

La vie des militaires, des particules exacerbées,

Pauvre poésie du Mal armé, la poésie des mal aimés

Sang chaud dans le désert brûlant des sans sœurs ;

 

De Drogo dans la tente, attente protectrice de l’hypocrisie,

De l’autre côté du fort dans la nuit étoilée grotesque

Des kaléidoscopes des sols orientaux se géométrisent en fresques

La gloire sous le haut vent des Huns aux multiples facéties

 

Volent âmes éthérées mangeurs de champignons

Pilleurs des vivants des terres libertés

Le ciel sensible les penseurs de l’aimé

Qui de la grotte à l’oiseau oublient l’illusion.

 

Des geôles anodines au soleil Arabî

Les fils d’Abraham Joseph à tard à l’âge

Al-Ghazali des oiseaux aux sages

Firent d’aussi grands et riches voyages

 

Par l’imagination réelle des nez amis

Les princesses ruches béantes des jasmins

Dont la beauté est pourpre ailée du chemin

Aux lumières fleuries de Sohrawardi

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 19:03

Eu fiz uma viagem para Amman na Jordânia só por dois dias.

 

O tempo que o nosso avião esperava por nos sobre o aeroporto de Amman com os nossos roupas quentes. Passamós duas noites em Amman no mais bonito hotel da cidade. Os sabões vinham de Alepo e podiamos comprar coral branco do Mar Vermelho.

 

Os Jordanos estavam felizes em receber-nos. Então, conduziram-nos através das grelhas complicadas das fronteiras deles com Israel para ver o monte Nebo onde Moïse viu a terra prometida antes de morrer ; e a bordo do Jordão onde Cristo foi batisado por São João.

 

Solicitei na igreja muito próxima do lugar onde foi baptizado Jesus e onde o Pai e o Espirito Santo se uniram ao filho para assegurar os homens da sua nova presença no mundo. Nesta igreja ortodoxa, uni a minha oração às descrições de Virgil Giorgiu do rito ortodoxo que une o céu e a terra sob as arcas consagradas da assembleia em oração.

 

Eu vi os bairros pobres da cidade, imensos guetos, os campos dos refugiados que fogem desde décadas do orgulhoso Israel.

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 09:33

Eu vou florescer.

Eu vou me perfumar.

Eu vou imitar a abelha, a mosca pequena, a aranha.

Vamos ser a orquídia abelha, a oquídia mosca, a oquídia arenha.

 

As abelhas vão colher o meu pόlen e açúcar

As abelhas vão levar o meu pόlen para outras flores.

As moscas pequenas vão-se tornar enxame de flores.

Insetos vão fecundar flores.

 

E nós cresceremos novamente em um ano mais numeroso .

Nos prados de montanha, na borda da floresta,

Vão crescer orquídias que se parecem como animais.

Um mistério da natureza, onde a aranha, a mosca e a abelha participam em formas de flores.

A flor substantiva o animal, adoptando a suas formas em uma forma universal.

 

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