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  • : Monique Oblin-Goalou
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 16:44

Qui sommes nous pour juger de la lenteur de Dieu ? Qui sommes-nous pour récriminer contre Dieu ? Quand le peuple juif errait dans le désert, Dieu lui a donné la manne. Chaque jour, chacun ramassait ce qui lui était nécessaire, selon la prescription de Dieu.

Le pain que Dieu nous donne est fait pour être partagé. Mais le pain que Dieu n’a pas encore donné ne peut être source de discorde. « Donne-nous, aujourd’hui, notre pain de ce jour ».  Dieu donne pour chaque jour. 

Dans sa guerre contre les Philistins, le peuple juif suit tant bien que mal les pas de Dieu. Le pain spirituel de Dieu vient pour chaque jour. Les paroles des sages s’éclaircissent le moment venu. Ceux qui n’en tiennent pas compte disparaissent.

Saül a perdu la royauté car il n’a pas écouté les paroles de Samuel. Samuel lui a demandé : « Lorsque ces signes se seront réalisés pour toi, agis comme l’occasion se présentera, car Dieu est avec toi. Tu descendras avant moi à Gilgal et je t’y rejoindrai pour offrir des holocaustes et immoler des sacrifices de communion. Tu attendras sept jours que je vienne vers toi et je t’apprendrai ce que tu dois faire. »[1]

« Saül était encore à Gilgal et le peuple tremblait derrière lui. Il attendit sept jours, selon le terme que Samuel avait fixé, mais Samuel ne vint pas à Gilgal et l’armée, quittant Saül, se débanda. Alors celui-ci dit : « Amenez-moi l’holocauste et les sacrifices de communion », et il offrit l’holocauste. Or, il achevait d’offrir l’holocauste lorsque Samuel arriva, et Saül sortit à sa rencontre pour le saluer. »[2] Alors Samuel lui reprocha d’avoir agi en insensé et lui annonça que sa royauté ne tiendrait pas.

David eut de grandes difficultés avec les Philistins. Mais, quand il entendit des pas à la cime des micocouliers, il se dépêcha, car Dieu se portait au devant de lui pour battre les Philistins. Les pas de Dieu sont-ils très grands ? Ils donnent la victoire mais en respectant la mesure de ce monde, en respectant les grands arbres. Dieu donne à David un conseil stratégique et tactique en rapport avec le terrain : « David consulta Yahvé, et celui-ci répondit : « Ne les attaque pas en face, tourne les par-derrière et aborde-les vis-à-vis des micocouliers. Quand tu entendras un bruit de pas à la cime des micocouliers, alors dépêche-toi : c’est que Yahvé sort devant toi pour battre l’armée philistine. » »[3]

Le bruit des arbres donna la victoire à David en faisant croire à une multitude d’assaillants. Les pas de Dieu sont petits, simples et à la mesure de notre monde sensible. La démesure de l’amour de Dieu pour son peuple se manifeste dans la mesure. L’heure qui Lui convient n’est pas celle des hommes.

Dans l’évangile de Saint Jean, l’heure de la glorification par la résurrection était inimaginable pour les hommes. L’enseignement et la vie de Jésus s’éclairent à la lumière de la résurrection. Dieu souffle la sagesse en manifestant notre nature divine, le logos se dévoile alors et prend son sens quand le temps est venu. La connaissance est donnée à l’heure qui convient. La connaissance est l’instant où tout s’éclaire et où le plan de Dieu devient visible.

Le pain de Dieu n’est pas seulement sensible, il est aussi sagesse. Dieu donne la sagesse nécessaire pour chaque jour.

Note: Les manifestes sont des réflexions rapides, objets de dialogues et de remises en questions, ou quelques citations réunies.


[1] Bible de Jérusalem, Samuel 10, versets 7-8.

[2] Bible de Jérusalem, Samuel 13, versets 7-

[3]Bible, 2ème livre de Samuel, chapitre 5, versets 23, 24, 25.

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