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  • : Monique Oblin-Goalou
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4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 19:13

Nous abordons aujourd’hui les personnages principaux qui ont participé à l’histoire de la science fiction.

Les personnages principaux sont :

Le Soleil (masque en papier mâché)

La Lune (masque en papier mâché d’un croissant de Lune)

Une étoile jaune (masque en papier mâché avec des paillettes)

Une étoile blanche (masque en papier mâché avec des paillettes) speakerine à 3 D Interactive

La planète terre ou planète bleue (en papier mâché verte et bleue)

Des personnages secondaires, étoiles planètes imaginaires en marionnettes en papier.

Cette pièce est inspirée de Voyage dans la Lune de Georges Méliès de 1902 commenté sur You tube (Viagem a Lua 1902 Legendado).

Une émission Internet 3 D Interactive organise une rencontre interview entre le Soleil, la Lune, la Terre, les étoiles et notre présentatrice l’étoile blanche.

Scène I Avant la tombée de la Nuit dans la salle d’attente des studios de tournage

Le Soleil :

Que faites vous madame la Lune en cette belle journée ? J’aperçois votre discret croissant comme une dentelle pâle sur le ciel bleu.

La Lune :

Le jour ne vous est pas réservé mon cher. J’ai ce privilège d’apparaître la nuit et parfois le jour.

La terre :

Le Soleil ne peut pas accéder à la nuit. Et jamais il ne vous dérange à minuit sauf peut-être dans le Grand-Nord. Et il dessine alors des aurores boréales dans le ciel.

Le Soleil :

Mais, madame la Terre, nous nous rencontrons toutes les nuits la Lune et moi. Même si les hommes ne nous voient pas. J’envoie mes lumières sur la Lune qui lui donnent ce teint clair. Je mets en relief la finesse de sa face burinée par les météorites.

La Terre :

Il est vrai qu’avec une lunette ou de bonnes jumelles, le profil de la Lune tourne lentement devant les yeux éblouis de ses admirateurs nocturnes. Des montagnes et des cratères se détachent et défilent doucement, brillants, sur l’ombre de la galaxie.

La Lune :

Les paysages de l’espace sont variés. Saturne est si différente de toi la Terre dont je suis le petit satellite. Mais sans moi, chez toi les nuits seraient bien sombres.

Le Soleil :

Les affabulations des ombres mouvantes de la nuit et de ses fragiles lumières, conduiraient à de dangereuses méprises, à des superstitions et de douteuses prévisions de l’avenir. Toutes les étoiles tournent la tête des hommes.

L’étoile jaune :

Tu es si jolie ô Terre, la planète bleue. Quelle chance pour le Soleil de pouvoir contempler tes paysages et de t’avoir en orbite. Tes habitants ne nous voient que la nuit. Et toutes les merveilles des paysages de l’espace seraient invisibles sans l’ombre de la Nuit si le soleil brillait toujours.

La Lune :

Il n’y aurait plus de rêves, l’imaginaire et la méditation, l’étude, la prière n’existeraient plus.

Scène II Aux limites de l’ombre et de la lumière

L’étoile Blanche :

Nous nous sommes rendus spatialement pour l’occasion sur la limite de la nuit, la part d’ombre de la terre, lieu symbolique de la raison et du rêve où se trouve l’imaginaire, une fine enveloppe miroir courbe des pensées…

La Terre :

Le film de George Méliès Voyage dans la Lune[1] envoie les explorateurs de l’avenir comme Nostradamus poète de la nuit, ou ceux qui s’intéressent aux signes du Zodiac, dans une fusée sur la Lune.

L’étoile Jaune :

Un peu de science pratique ne pouvait pas faire de mal à tous ces magiciens. Pour les Grecs, les perfections des mouvements des astres en faisaient des dieux pères de la géométrie si utiles aux géomètres et architectes…

La Lune :

La fusée des sciences modernes n’a-t-elle pas atterri dans l’œil de la Lune la rendant borgne selon le film de Georges Méliès? Les mondes du rêve, les étoiles des dieux n’en ont-ils pas pris un coup ?

L’étoile blanche

Pour garder la preuve de ses tournages au sein de la Méliès Star Film et pouvoir toucher les bénéfices de ses inventions, Georges Méliès utilisait deux caméras. Elles permettaient d’avoir deux films réels qui combinés donnent depuis les années 2000 de bons films trois dimensions, une réalité spatiale, l’illusion d’avoir les décors à portée de main.

La Lune :

Les explorateurs du Ciel de l’imaginaire et de la science fiction, de la créativité ceux qui embarquent sur la Lune avec le professeur Barbenfouilli vont vérifier leurs hypothèses merveilleuses, origines dans l’ordre de la créativité des inventions utiles comme les montres.

La terre :

Tous ces poètes de l’impossible actualisent les rêves.

L’étoile blanche : Entre ciel et terre, ils sont présents aujourd’hui.

(Ils se présentent les uns après les autres)

Je me présente : Nostradamus, prophète est poète de l’avenir,

Micromegas de Voltaire, je suis le premier personnage de science fiction.

Alcofribas Nasier, ce nom est mon pseudonyme. Je m’appelle François Rabelais mon souci consiste à écrire pour protéger les richesses des savoirs de l’antiquité,

Omega, représentant fictif des ingénieurs et de l’usine de montres de précision Omega fondée en 1848 et dont les savoirs ont permis d’enrichir les voyages aventureux de nos rêves,

Parafaragamus[2], je me présente, alchimiste fictif célèbre pour avoir expérimenté les limites des sciences entre le possible et l’impossible et vaincu la cornue infernale, le serpent des images colorées du cinéma, grand envouteur de la publicité avant qu’elle n’apparaisse sur les écrans, spécialiste tricheur de la persistance rétinienne.

L’étoile blanche :

Les habitants de la Lune les Sélénites, les Martiens sur Mars leur détruiront-ils toutes leurs illusions ? La confrontation avec la réalité et l’observation ne réduisent-t-elles pas le rêve ? Que deviennent les héros qui vont sur la Lune comme gardien de la mémoire des sagesses ?

L’étoile jaune :

Au contraire, la télévision n’a-t-elle pas été longtemps une cornue[3], un tube de verre où les images se formaient dans une réaction chimique. Au fond, le vieil alchimiste avait raison. L’imagination se nourrit de l’observation et des connaissances de la science.

Le Soleil :

L’alchimiste représente, dans l’esprit de Georges Méliès, tous ces chercheurs qui travaillaient, au début du XX° siècle, à la mise au point de la télévision et des écrans numériques et soucieux des supports nécessaires aux relations humaines.

L’étoile Blanches : A propos des rêves, maintenant que nous sommes rassurés sur l’avenir des Martiens et des Sélénites et de tous les habitants imaginaires des étoiles, l’émission Internet 3D interactive vous souhaite des nuits pleines de songes.

[1] Georges Mélies, Voyage dans la Lune, opéra-féerie, Star film, 1902.

[2] Parafaragamus : personnage d’un film de Georges Méliès.

[3] Cornue : récipient en verre servant à la distillation ou la distillation sèche des substances, mise au point au IX° siècle par l’alchimiste Geber ,(721environ-815) en langue arabe Jabîr Ibn Ayyân. Son usage permit les expériences d’Antoine Lavoisier et de Jöns Jacob Berzelius entre autres. Il fait passer la chimie d’un art occulte à un art scientifique. Il associe la connaissance à l’observation et à l’expérimentation et, offre ainsi un progrès dans la théorie et les pratiques.

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